Les additions de Mary-Jane Mary-Jane a l’amour en tête En tête certes mais pas que Quand le mortel ennui la guette La Mary veut foutre le feu Qu’elle a au cul sans qu’on l’y mette Au bout de nuits sans couvre-feux Sachant ses jours sans queue ni tête Mary n’aspire qu’aux tête-à-queue C’est qu’elle a le sens de la fête Loin des prêtres et des grincheux Et dans ses songes, Mary s’entête A peupler ses exils graveleux La foule habite à perpète Son cortex libidineux Dont les obsessions n’ont de cesse De la voir toujours plus nombreuse Mary s’y prend, Mary s’y jette A corps perdu, à cœur fougueux Et cette horde sauvage, perverse Soûle Mary tout au milieu A l’horizon où tout s’arrête Mary Jane n’a pas trouvé mieux Qu’en telle extase se soumettre A tant d’outrages vertueux Face aux serments ou aux sornettes, Aux culbutes révérencieuses Ses soumissions sans dieu ni maître Seules l’élèvent dessus les cieux Au creux des vagues qui la fouettent Des vices innombrables et besogneux Elle accroche des colliers de planètes, De célestes corps spongieux, Agrippe des queues de comète Aux jaillissements voluptueux Et avant de s’y remettre, De quêter la myriade licencieuse, Mary s’étreint, le temps s’arrête Comme l’éternité prometteuse A Serge https://www.youtube.com/watch?v=0XRL6S7qrx8